Cour des Miracles, Quartier de la Petite Truanderie – La Guilde...

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Elle l'avait suivit jusqu'à ce lieu... Etrange....
Catalina essaya de se remémorer le peu que lui avait raconté son père sur la Cour des miracles, ses clans, ses guildes, ses traitres...
Il y avait été avec sa mère avant de quitter la France pour s'installer en Espagne et y devenir Seigneur, tournant ainsi le dos à son ancienne vie, à son passé... A ses ancètres.

La jeune femme fronça un instant les sourcils. Elle cherchait à se rappeler cet endroit, le nom de son "hôte" ne lui disait toujours rien...
Elle ferma les yeux et se rappela la voix de son père. Celui ci lui contait les récits de ses parents à la cour, et c'est à ce moment là que Catalina avait commencé à changer, comme attiré par ce monde. Ce couple étrange, le Masque et Vivelame.
Elle se souvenait que on père lui avait parlé de quelques unes de leurs aventures, les endroits où ils allaient, les gens qu'ils fréquentaient.
La mort de sa grand-mère, tué par la lame de son amant.
La disparition de son père.
Elle avait été subjuguée par ce récit et avait grandit avec ça.

Elle rouvrit les yeux et regarda Raven, cherchant une ressemblance avec une des personnes que lui aurait décrites son père.

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Raven_mordcoeur_ a écrit:: Raven avait marché d'un pas vif depuis la ruelle, l'entraînant dans le labyrinthe que constituait la Cour pour les étrangers, évitant les flaques douteuses, les masses inertes et autres ordures étendues dans les coins sombres, disparaissant aux intersections dans un frôlement de tissu. Si elle tenait la route, elle suivrait. Nul besoin de se retourner pour vérifier.

Arrivé en vue de la Petite Truanderie, il s'arrêta et chercha quelque chose dans une poche intérieure. Puis il se tourna vers la jeune femme et lui présenta la rue d'un geste large :

Nos appartements.

Ne lui laissant guère le loisir d'admirer la vue, il la contourna habilement, la touchant presque, et se plaça derrière elle pour lui murmurer :

Laissez-vous faire.

Il déploya le foulard, qui claqua dans l'air, et le lui déposa fermement sur les yeux. Puis il l'empoigna par le bras, avec délicatesse, pour la guider. Il s'appliqua à entretenir un silence déconcertant, jusqu'à ce que la porte du refuge grinçât sur ses gonds, libérant une légère poussière de bois vermoulu.

Il faisait froid et humide, malgré la saison. Des odeurs de cave faisaient concurrence à une vague senteur de ragout. Rien n'avait changé dans l'antre. Le même feu central. Quelques caisses éparses où se tenaient des réunions de la plus haute importance. Seuls quelques objets insolites s'étaient invités au décor, et dormaient ça et là. (Le plus gros du trésor reposait au secret.)

Raven troqua sa pipe habituelle pour celle en ivoire qui trônait sur la cheminée, près d'un perroquet empaillé, le pire kitch avant l'heure, et l'alluma tranquillement, attendant qu'elle se libère seule du bandeau.

Vous ne nous avez pas dit votre nom ...

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Pas un mot, pas un bruit…. Elle n’avait pas eut le temps de se familiariser avec la rue qu’il se plaça derrière elle et lui banda les yeux…
Elle aurait du se figer, éprouver une certaine angoisse… Mais non. La jeune femme faisait preuve d’une remarquable indifférence à tout cela.
Elle notait en elle-même les odeurs, les bruits presque imperceptible, le sens du vent, le nombre de pas, légers et presque aériens de Raven.
Son bras la guidait avec aisance et elle progressait ainsi..
Puis un grincement, une porte qui s’ouvre. Le changement dans l’atmosphère, une odeur différente. Elle le sentit s’éloigner d’elle puis une nouvelle odeur…
Alors qu’il lui demandait son nom, elle détacha le bandeau de ses yeux, et les garda fermé un instant.

Puis elle se tourna vers lui et le regarda.

Catalina-Jovana de Suàrez Canabixas. Mais on m’appelle Cat….

Elle s’avança alors vers lui, puis s’arrêta un instant

Mais je me doute que mon nom doit vous être étranger….

Un sourire étrange se dessina sur ses lèvres. Son père, Fédérico, lui avait dit qu’elle avait hérité celui ci de son grand père, tandis que son regard, quand elle était en colère, de sa grand-mère…
Elle continua à le fixer ainsi, pendant quelques secondes, puis se rapprocha, jusqu’à être à quelques centimètres de lui

Mais peut être que ceux de mes grands parents ne vous serons pas inconnus…

Peut être les avait-il connut… Peut être étaient ils amis, ou qui sait, ennemi… Ses yeux flamboyèrent et prirent la lueur étrange de ceux de son ancêtre, Brunehilde, ou plus connut sous le nom de Vivelame.. Le sourire lui était celui d’Aelthys, le Masque.
Leurs morts restaient un mystère pour la jeune fille. Bien que celui de sa grand-mère était presque élucidé.

Elle se pencha vers lui et lui murmura

Ma grand-mère portait en ces lieux le nom de Vivelame, mon grand père se faisait appeler le Masque…

Elle avait parlé dans un souffle, puis se recula légèrement pour le regarder

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Raven_mordcoeur_ a écrit:: Cat ...

Elle continuait à lui parler, tout en approchant.
Il tira une bouffée de fumée.
Son nom à elle en effet, ne lui disait rien. Raven sortait peu de la Cour, si ce n'était pour des plans bien préparés, des châteaux à piller, par exemple. Depuis Margency surtout, il se cantonnait à son terrain de jeu et se faisait oublier. Quelques rumeurs avaient couru, un temps, sur la possible vengeance de la mort de la Comtesse, puis tout était rentré dans l'ordre. Il était peut-être temps de préparer un gros coup.

Il souffla le nuage dans sa direction.
Trop près, elle était trop près.

Ces noms nous sont inconnus.

Il la regardait froidement. Bien malin qui aurait pu dire s'il mentait ou s'il disait vrai. De toutes façons, il ne chérissait pas les morts. Les vivants, déjà, si peu. Alors les morts ... Mais peut-être cela avait-il un lien avec la suite, un legs, un trésor caché, une bande à rejoindre. Il arpenta un instant la pièce et revint vers elle, la dominant de toute sa grandeur sombre :

Est-ce pour eux que vous êtes venue en ces lieux ?

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Elle plissa légèrement les yeux quand il souffla la fumée vers elle. Ses pupilles se dilatèrent et un sourire narquois se dessina sur ses lèvres.
Ainsi il disait ne pas connaître ses grands parents... Il ne devait donc pas être un de ceux qu'on appelle "anciens" de la cour... Ou alors il lui mentait, ce qui était propable aussi.
Elle le fixa encore, comme si elle avait voulu sonder son âme. Mais rien ne transperçait de ce visage qui avait prit un masque froid.
Il s'éloigna alors d'elle un instant, faisant le tour de la pièce puis revint à elle. Etait elle là pour eux.

Elle leva les yeux vers lui, nullement impressionnée, ni effrayée... Bien que cet homme l'intriguait. Ce qui n'était pas une chose dont elle avait l'habitude.

Elle pencha la tête légèrement sur le côté, sans le quitter des yeux. Puis elle fit un léger pas en avant, s'approchant encore et répondit doucement

Peut être oui... Mais il y a d'autres raisons à ma venue ici... Celles ci sont sans doute liées à mes grands parents... Un chemin à suivre, des mystères à élucider, des vengeances à effectuer, des biens à récupérer... Et d'autres choses encore...

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Raven_mordcoeur_ a écrit:: La bicoque était bien silencieuse. Les autres Gibiers devaient soit roupiller à l'étage, soit flâner en rapine. Ou bien les épiaient-ils derrière une tenture, prêts à récolter la moindre information utile, ou parer le moindre geste suspect. Raven ne vérifia cependant pas, occupé qu'il était à suivre la jeune femme des yeux.

Son indifférence, feinte ou réelle, l'intriguait. Si ses aïeux avaient réellement été ceux qu'elle disait, il était fort probable que cette insolence ne soit pas simulée. Que la peur fut réellement absente. Elle était d'ailleurs bien proche à nouveau : comment faisait-elle cela ? Si la Sentinelle entrait, il ne donnait pas cher de la peau de Cat. Il ôta la pipe de sa bouche et pencha lui aussi la tête en un geste mimétique.

Des biens, des mystères, ... vous êtes avez de la chance d'être tombée sur nous. D'autres auraient pu tenter de profiter de votre innocence. Par où commençons-nous ?

Un sourire s'était étiré sur sa joue.

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Par où commencer... Elle resta un instant silencieuse, toujours le regardant. Mais son regard se perdait dans son passé, se remémorant les histoires que son père lui racontait. Se souvenant des noms, de ce qui s'était passé. Elle avait déjà commencé bien entendu.
Elle cherchait à voir une personne qu'elle espérait rencontrer prochainement.

Mais elle avait encore d'autres projets. Des projets que même sa famille ignorait, pour le moment. Elle leur dirait ensuite. Ne pas les mettre en danger. Si quelqu'un devait perdre la vie ça devrait être elle. La malédiction ne devait pas se reproduire, ou alors elle ne tomberait pas seule.

En général on commence par quelque chose d'aisé. Mais Catalina ne faisait pas dans le général.
Il y avait une chose qu'elle ne pourrait sans doute pas réaliser seule.
Elle voulait rencontrer une personne qui avait été proche de ses grands parents il fut un temps.

Elle se retourna et fit les cent pas dans la pièce, le regard flamboyant, et les dents serrés. Puis elle revint à lui et haussa un sourcil, un sourire mauvais aux lèvres

Une personne est à l'origine de la fin de mes grands parents. Par cette personne tout à commencé.
Elle ne les a pas tué de ses mains. Mais la déchéance a commencé à cause d'elle.
Je veux la voir. Je veux comprendre. Vous pourriez en tirer avantage. Je ne veux rien, juste la voir et lui parler. Vous, vous pourriez gagner bien plus.
Mais cela ne va pas être facile.

Elle plissa les yeux puis dit simplement

Nebisa de Malemort.

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Raven_mordcoeur_ a écrit:: Il est certain que nous ne déplacerons pas gratuitement.

Nebisa de Malemort.

A l'évocation du nom, le chef des Gibiers de Potence renfourna le bout de sa pipe au coin de son bec et tira une longue bouffée. La Malemort ... s'il s'attendait. Cela n'allait pas être facile, en effet, la donzelle ne frayant guère en la Cour des Miracles. Toutefois, Raven connaissait sa renommée et ses fréquents voyages parisiens pour les affaires du Domaine Royal. On la disait franche et indépendante. Une femme superbe, parait-il. (L'autre Comtesse aussi était superbe ... Etait.) Mais elle n'avait jamais daigné visiter le Seigneur de la Cour des Miracles, non, jamais.

Un léger sourire en coin creusa la joue de Raven.

Nous pourrions envoyer quelque espion trouver ses domaines favoris et l'y attendre.
Juste la voir et lui parler, dites-vous. Ne reçoit-elle pas, en son bureau, qui la demande ?

Lui parler ou ... la faire parler ?

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Groslard a écrit:: Nebisa.

L’gros en lâcha son saucisson qui roula brutalement sur le plancher. Crime de lèse-barrique de devoir le retrouver en fourrageant sous les immondices.
Faudrait voir que la Sentinelle balaye un peu par ici ! pensa t’il en relevant sa grosse bedaine d’un air offusqué.

Nebisa.

Ce nom lui disait vaguement quelque chose.

Ce s’rait pas une greluche de la haute qui v’nait trémousser son gros cul d’vant l’Masque ?
P’t’être bien qu’oui.
Il en avait tâté ? Bah, il en avait tâté plus d’un !
Sa dernière bonne amie avait été la Sélène, un joli brin d’fille, oui da, mais elle l’avait laissé choir pour le ptit maigrichon Libertadien.
Pis elle avait fricoté aussi avec Nauzhror la Nébisa, elle bouffait à tous les rateliers pour se faire bien voir.
Une drôlesse qui gigotait d’vant les hommes pour se faire astiquer la minette, voilà c’qu’c’était qu’cette femelle là.

Il rota un bon coup, méprisant.
Ça n’valait rien ces putasses là.

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Elle resta un moment sans rien dire, réflechissant aux dernières missives envoyées à la Malemort. Elle aurait bien aimé voir sa tête à la lecture des mots qu'elle avait tracé sur les parchemins...
La premiere, avec la chansonnette, "promenons nous dans les bois" et ensuite cette phrase "les Masques tombent le soir du bal". La deuxième l'avait sans doute laissée plus perplexe... La troisième allait bientot suivre... Mais elle devait se procurer les cartes pour ça... Mais elle les aurait. Elle n'en doutait pas.
Elle regarda Raven à nouveau.

Je veux la faire parler. Elle a des choses à me dire. Je veux être seule avec elle. Vous pourrez garder la rançon dans son intégralité, je me moque de l'argent.
Mais si vous êtes d'accord, alors je ne veux pas être mise à l'écart des opérations. Sinon je me débrouillerai sans vous. Je veux voir sa façon de réagir, je veux voir ses défenses, je veux tout voir.

Un bruit se fit entendre. Catalina porta la main à sa ceinture et serra la garde de son épée, sans pour autant la sortir. Son regard se fit méfiant. Elle se moquait d'être attaquée. Mais elle n'aimait pas ceux qui se cachaient d'elle.

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Raven_mordcoeur_ a écrit:: Un bruit sourd, puis un rot. Le garde-manger sur pattes veillait. Et certainement quelques autres, plus discrets, épiaient les phrases échangées et les gestes du duo. Le moment d’agir viendrait, bientôt. Mais l’heure était encore à la négociation et à la planification. Étapes auxquelles Raven, s’il y prenait goût, préférait toutefois la furie de l’action, et l’ivresse de la réussite. Des images de pièces d’or et d’oreillers en plumes, volant par les fenêtres d’un château en flammes, lui revinrent en mémoire. Du grand art ...

La maison est vivante, n'est-ce pas. Il lui laissa le temps de sentir l'étendue des bruits qui s'immisçaient dans leur propre silence.

Mais rengainez votre arme. Nous sommes là pour faire affaire.

Donc, nous enlevons la Comtesse, vous restez seule avec elle, puis nous l'échangeons contre rançon. Finalement, vous nous payez avec son or. Et si la rançon échoue, ou si l'otage vous échappe, quel gage nous apportez-vous ?

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Groslard a écrit:: Vivante, pour sur qu’elle l’était la maison !
Ricana l’Gros en mâchonnant son porc en grosses bouchées gourmandes avec lesquelles il failli d’ailleurs s’étouffer en entendant les dernières paroles de son chef.

Sainte Couenne ! Enlever une comtesse ?!
L’Raven avait-y perdu la boule ?
Quelle folie le prenait de les mêler à pareille histoire ?
C’était la pendaison assurée !

La Peste soit de lui ! De sa Sentinelle ! De cette cour maudite !
Il tapa du pied, faisant trembloter sa masse imposante.
C’est pas tant qu’il était couard le Gros, mais c’était bien trop risqué de s’en prendre à cette saloperie de noblesse. Les gros marchands ça oui, ça rapportait, mais les Comtesses ! ça ne leur vaudrait que les pires supplices en place publique.

Grommelant, il attendit la suite…

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Catalina garda la main posée sur sa garde. Non par crainte mais son contact la calmait, l'appaisait.
Elle regarde Raven à nouveau et écouta ses "craintes". Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres, et elle haussa un sourcil

C'est le risque à prendre Messire. Le risque de se faire prendre, le risque d'être tué, le risque de ne rien gagner.
Mais le risque de réussir aussi.

Quel gage voulez vous? Je n'ai pas pour habitude de donner quoi que ce soit. Du moins de cette manière.
La fortune de ma famille n'est pas en ma possession, du moins pour l'instant.
Mes soeurs sont intouchables. Ceux qui oseront les toucher auront à faire à moi.

Donc oui c'est un risque à prendre. Soit l'opération se déroule comme souhaité et vous aurez gagné notoriété et richesse, soit elle échoue et vous n'aurez rien et surement pire.

Auriez vous peur de cela Messire?

Elle le fixait en souriant.

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Groslard a écrit:: Peur ?

La grognasse s'permettait d'traiter l'Raven de couard, Sainte Couenne ! Il allait lui faire avaler ça au fond d'la gorge où c'était plus un couillu !
Et en plus on était pas sur de gagner un fifrelin et on pourrait y laisser la peau.
Ah ben tiens, la belle affaire qu'elle essayait de nous cameloter celle là !

POISSARDE VA !

Du coup, il déboula sans plus attendre, roulant plus qu'il ne courrait, dans la pièce où se déroulait le charmant huis-clos.
Que son chef ensuite ne lui fasse payer chèrement cette entrée en matière brutale et tapageuse ne lui vint que fort peu à l'esprit tant il en avait la bile au gosier.

Sûrement pire, SUREMENT PIRE ! Et quoi encore ?
Faut se mettre le couteau sous la gorge devant vous aussi ?!
Ici on besogne pas pour rien ma ptite dame, ça non.

Il mordit bruyamment dans son saucisson poussiéreux et se planta sur deux jambes grassouillettes, toisant l'une puis lançant un regard sur l'autre :

HEIN Chef ?

Admin Messages : 71 Date d'inscription : 18/08/2009

Une des personnes qui les observaient en "cachette" depuis le début fit enfin son apparition en hurlant et vociférant. Catalina resta de marbre, comme si elle avait vu apparaitre un gentil mouton bêlant auprès de son berger.
Même si au fond d'elle son sang n'avait fait qu'un tour, elle ne montra rien. Maitriser ses émotions. Voilà une chose qu'elle savait faire à la perfection.

Elle observa un instant l'homme de forte corpulence, un sourcil levé, et sans se départir de son sourire.
Puis d'une voix calme elle lui dit

Enfin Messire, ne vous ennervez pas. C'est la force des faibles d'agir ainsi. Pourtant vous ne donnez pas l'impression de l'être. A moins que vous ne cachiez bien votre jeu.

Dans toutes actions il y a des risques. Si cette opération réussie vous avez tout à y gagner.
Certes elle peut échouer et là cela sera à vous de faire en sorte de ne pas être prit. Mais je pense que vous en êtes capable non?
Vous n'êtes pas de ceux qu'on appelle des "brigands du dimanche"?

Maintenant c'est à vous de décider. Je ne vous oblige en rien. Regardez moi! Comment voulez vous que moi, seule, je vous force à quoi que ce soit.

Elle fit un tour sur elle même en riant

Acceptez, ou refusez. Dans tous les cas j'irai au bout des choses me concernant. Avec ou sans vous.
Même si cela doit prendre plus de temps, j'y arriverai, car je ne n'abandonne jamais.

Elle les fixa tour à tour et finit par regarder à nouveau Raven

» [RP] Le Bal du Masque en ruines ( cour des miracles fofo off)
» Cour des Miracles, rue principale jouxtant la place du marché