[RP] Le Bal du Masque en ruines ( cour des miracles fofo off)

Cjane lui avait raconté des brides de leur histoire.
Le sang. Leur sang lien indestructible depuis des décennies. Et les noms prononcés par sa soeur. Aelthys/le Masque et Brunehilde/Vivelame. Depuis que Cjane lui avait parlé en gardant pour elle certains détails, Vivelame n'avait eu cesse de chercher jusqu'à la folie les lieux ou leurs grands parents étaient passés.

Celui qui bien sur était inévitable plus que les autres était La cour des miracles.

Quand elle y arriva après une longue chevauchée depuis le Limousin, comté de naissance de Aelthys et Brunehilde, Vivelame s'engagea dans les ruelles sinueuses et sombres comme si elle était chez elle, de retour dans un endroit qui faisait ressurgir en elle des sentiments inexpliqués.
Toutes sortes d'odeurs fétides ,lui arrivaient aux narines de plein fouet. Dès qu'elle y était entrée par des ruelles aussi étroites que détournées , qui la nuit venue devenaient sombres et sinueuses.Dans les maison toutes aussi vilaines ,construites avec toutes les matières qu'il était possible de trouver en ces lieux, s'entassaient plusieurs familles. Ajoutés à cela des enfants ,naturels ou illégitimes. Le plus souvent dérobés .
Vivelame le savait ci, on se nourrissait de brigandage. Ici on se livrait avec impunité à toutes les turpitudes du vice et tous les excès de la débauche. La, venait s'imbriquer sans aucune peine celui qui avait mis à bas le premier commandement : le crime.
Chacun y vivait au jour le jour sans se soucier du lendemain,se satisfaisant le soir, du résultat du produit de ses divers larcins.
Ici plus qu'ailleurs on disait avoir gagné, ce que à quelques lieux de la, dans un Paris bourré de bonnes gens aux pensées charitables déclaraient avoir été dérobé.
Pour toutes ces ombres vivant ici ,une des lois fondamentales était de ne rien garder pour le lendemain.
Aucune foi ,aucune loi ne devait briser cette licence absolue dans laquelle tout ce microcosme vivait.

Une fois la, le mendiant échappait à toute surveillance ,faisant tomber à bas les oripeaux et autre masque d'imposture ,qu'il avait endossé la journée durant.
Celui qui avait été aveugle ,voyait. Le boiteux ,marchait , et même celui qui quelques instants plutôt était muet parlait et riait.

Que de miracles en ce lieu,ou des malades accablés de souffrance s'accrochaient les uns aux autres ,pour regagner avec peine leur logis.
Toutes ces ombres humaines qui frôlaient les murs ,leurs visages reflétant tous les signes de la plus accablante des misères,se transformaient dès que leur pieds touchaient cet endroit. Aussitôt ils devenaient valides et bien portants.
Hommes ,femmes ,vieux et enfants étaient comme portés par une vie nouvelle. Même dans les ruelles la tristesse et le désespoir de la journée étaient remplacées par une joie et une espérance telle que tout devenait fête et éclats de rire.

Ce peuple était un véritable miroir inversé de la vie ,qui était pauvre ne l'était plus ,le malade reprenait vie ,les fous étaient les plus raisonnables, et parmi eux un roi tout vêtu de guenilles, auquel tous obéissaient.
Se targuant d'une certaine moralité ,il faisait régner ses lois et sa justice dans des exécutions sanglantes, ne choquant personne. Sa faiblesse était sa force ,il régnait sans partage.
C'est pour ce lieu de folie que Vivelame était partie, sans savoir que par ailleurs sa soeur avait elle aussi commencé ses recherches.

Elle ne doutait pas de trouver parmi tous ces hommes qui changeait d'apparence en un tour de main , et qui sauraient la résigner sur celui qui avait porté le plus beau des Masque. Celui de l'amour.Amour qu'il avait eu pour sa grand mère dont Vivelame avait hérite le prénom.
Alors pourquoi dans ce lieu si miraculeux un autre miracle n'aurait-il pas lieu?
Dans cette cour qui porte si bien son nom, et qui rendrait le plus incrédule ; croyant ,devant de si merveilleuses métamorphoses?

La cour des miracles. Aussi étroites que fussent ses ruelles, elles vous conduisaient parfois jusqu'à des endroits surprenants.
ce fut ainsi que vivelame arriva devant le bal du Masque en ruines.
Grande bâtisse aujourd'hui délabrée laissée à l'abandon.
en y pénétrant Vivelame sentit crisser sous ses pieds la terre mouillée mélangée avec tous les détritus qui jonchaient le sol.
A certains endroits on voyaient encore des restes de ce qu'avait été autrefois la grandeur du Masque. Avec une grande émotion incontrôlable Vivelame suvit les couloirs par des portes qui détruites ne faisaient plus leur office et laissaient le passage à tous ceux qui avait la nostalgie de venir en ce lieu. A certains endroits des restes de tapisserie aux couleurs rouge sang semblaient attendre que des décorateurs viennent lui rendre son ancienne splendeur.

Enfin elle arriva devant une porte fermée. Porte lourde et épaisse qui devais ouvrir dans ce qui avait été autrefois la pièce ou Le Masque recevait autrefois ses invités.
Debout,les jambes cmapées sur le sol, Vivelame avait les poings serrés, une terrible envie de pousser la seule chose qui d'après elle,mais comment en être sure? La séparait du passé.
Un sursaut soudain, des frissons parcoururent son échine dorsale l'émotion de l'instant imprégnant tout son être, la devant elle cloué sur la porte par une dague un masque.

Figée ,fixant de ses yeux fous l'objet elle mit un temps avant que ses jambes ne forcent son corps à avancer. A quelques centimètres de la porte elle leva les bras. Un frisson étrange,mystérieux, attirant. Sous ses doigts le bois était froid mais lisse.
D'un geste lent elle défit la lame et attrapa de son autre main le Masque qu'elle admirait de tout son être.
le temps passa et Vivelame assise maintenant au sol les yeux fermés, son dos appuyé contre un mur aussi délabré que tout les reste du domaine, laissait les souvenirs des mots que Cjaine lui avaient raconté imprégner son esprit.
L'aube qui se levait la trouva endormie a mène le sol le Masque serré contre son cœur. Un bruit la tira de son sommeil, Vivelame se redressa. Des rats, courraient dans tous les sens cherchant nourriture. Sans un regard pour eux indifférente Vivelame se leva et sortit du domaine. Devant la battisse elle leva de nouveau les yeux, un sourie étrange sur ses lèvres. Une seule pensée occupait son esprit.
Le temps de rouvrir le domaine des fausses apparence était revenu.

» Cour des Miracles, rue principale jouxtant la place du marché
» Cour des Miracles, Quartier de la Petite Truanderie – La Guilde...